Caisses de retraite… merci pour vos courriers !

Pour démarrer mon activité très rapidement, tester mon business et pouvoir facturer mes premiers clients, j’ai choisi le statut d’auto-entrepreneur. Il a ses avantages et ses inconvénients, certes, je ne rentre pas dans le débat… Me concernant il a surtout eu l’avantage de me séduire et de me rassurer pour franchir le cap de l’aventure que j’avais envie de vivre à titre professionnel et personnel.

Donc voilà, rapidement on reçoit son numéro de SIRET de l’INSEE et un petit récap de l’URSAAF histoire d’avoir bien en tête les taux de cotisations. On peut démarrer et surtout facturer ;-)

Et puis une semaine plus tard on reçoit ses premiers courriers de « chef d’entreprise » (yeap ! c’est comme ça qu’ils disent), courriers de la plus haute importance.

Imaginez-vous… Les caisses de retraite complémentaire (ça m’a toujours fait rêver) vous contactent.

1er courrier : AG2R La Mondiale. « Toutes nos félicitaions et nos voeux de réussite pour la création de votre entreprise. Dans ce cadre nous vous accompagnons pour répondre à vos obligations en matière de protection sociale ». On nous souligne le caractère obligatoire du sujet qui va être abordé mais ça reste sympa…

2ème courrier : Réunica. Là c’est plus agressif. « Le groupe REUNICA, acteur majeur de la retraite complémentaire, a été désigné, en raison de l’adresse de votre entreprise, pour recueillir vos adhésions obligatoires. » … « Il s’agit d’une formalité obligatoire. »

Bon deux courriers sur le même sujet avec obligatoire en gras, souligné partout… forcément ça fait peur sourire !

Du coup j’ouvre un petit dossier sur lequel j’écris « Nimportenawak » et classe les courriers.

Forcément, je regarde un peu sur le net et visiblement le sujet fait florès : et là aussi… un peu partout en fait ! Que je renvoie le courrier ou pas, cela ne changera pas grand chose. Mais si j’analyse le discours commercial des organismes à travers ce courrier, j’aurai tendance à me rapprocher d’AG2R. C’est tout de même un peu plus fin comme approche de mettre en avant « l’accompagnement » plutôt que « l’adhésion obligatoire ».

Tous ces courriers manquent de transparence, manipulent volontairement l’information… j’ai peine à croire que ce soit une stratégie payante et viable. J’ai plutôt tendance à penser que s’appuyer sur un discours clair, transparent, permet de gagner en crédibilité et d’inspirer confiance.

Mais je crois que mon dossier « Nimportenawak » risque de grossir très vite… d’autres courriers sont déjà venus rejoindre les deux premiers.

A suivre, donc !