Freelance en équilibre

Je suis la première à dire que je ne regrette absolument pas le concours de circonstances qui m’a amené à franchir le pas de l’aventure freelance. Bien au contraire. Quand on a goûté à la liberté de travailler depuis chez soi, de « choisir » ses projets (choisir est un bien grand mot tout de même lorsque l’on débute…), d’être son propre boss : forcément on a tendance à enjoliver son quotidien.

Il faut tout de même replacer les choses dans leur contexte. Il y a des situations que l’on excédait du temps où l’on était en CDI et que l’on retrouve dans cette nouvelle vie.

Ce qui fait que vous entendez rarement le freelance vous raconter ses petits malheurs c’est que :

1. il n’a pas de temps à perdre autour de la machine à café pour raconter à son collègue son dernier petit malheur. Moins on se plaint, moins on a de raison de se plaindre.

2. c’est lui le boss alors il avoue rarement qu’il a accepté un projet qui ne lui plaît pas ou ne se déroule pas comme il l’avait prévu…

Bon ça c’était les raisons « inavouables » ;-) mais elles sont quand même valables.

3. il est MOTIVÉ. Il voit le bon côté des choses parce que justement c’est lui qui fixe les objectifs et qui a entre les mains les moyens de les atteindre. Il sait que certaines missions sont là pour le « faire vivre » alors que d’autres lui apportent davantage de plaisir et de satisfaction.

4. il prend du PLAISIR à faire ce qu’il fait (enfin j’espère parce que sinon il est maso). Le premier moteur du freelance c’est le plaisir : prendre du plaisir dans son travail pour dégager plus de plaisir dans sa vie perso.

Mon quotidien de freelance en communication c’est un juste équilibre entre toutes ces approches, et pourtant j’ai vraiment beaucoup moins l’impression de marcher sur un fil que lorsque j’étais salariée… comme quoi !