La culture du Et

Dans le précédent article je faisais l’apologie de mon non-choix en terme d’offre. On se rassure comme on peut !

C’est vrai que j’aime bien l’idée de pouvoir faire du conseil et de la rédaction et du web (merci WordPress)… et aussi plein d’autres choses (évènementiel, communication interne, relations écoles…). Mon domaine de prédilection restant toujours l’écrit mais pouvant s’appliquer sur nombre de domaines du champs communication. D’ailleurs j’ai toujours entendu qu’il valait mieux ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier au risque de tout casser.

Je trouve que la « Culture du Et » (comme l’appelle une de mes clients) est assez peu valorisée. On a souvent tendance à privilégier les spécialistes pour chaque domaine. Pourtant le fait d’être spécialiste dans un domaine, n’empêche pas d’être compétent dans un ou plusieurs autres domaines. J’ai longtemps travaillé pour le secteur des hautes technologies et franchement cela ne m’empêche pas aujourd’hui de travailler avec beaucoup de plaisir, et je crois d’efficacité, pour des clients de secteurs complètement différents (d’ailleurs à ce jour aucun de mes clients n’exerce dans ce secteur !). Je me suis spécialisée pendant un temps dans les relations presse puis j’ai été amenée à faire beaucoup d’autres choses et à déléguer cette fonction. Je me suis alors tournée vers d’autres domaines comme la communication financière notamment (que je ne pratique plus actuellement mais qui sait…).

Il y a un côté rassurant dans le fait de se spécialiser. On se dit ainsi que l’on est plus facilement en mesure de maîtriser tout le champ d’exercice et d’application. On se dit aussi que c’est plus facile de se vendre à un client en lui énumérant tout ce que l’on sait faire, que l’on a déjà fait et que l’on peut faire avec lui.

Personnellement je m’épanouis moins dans l’exercice d’un seul domaine. Toujours faire la même chose ou pour la même typologie de clients… même si les sujets sont différents d’un client à l’autre, même si dans une spécialité il faut aussi savoir se renouveler et évoluer.

Je dois dire que je trouve un certain « repos » dans le fait d’être plus généraliste que spécialiste. Quand je suis « bloquée » sur un dossier ou que je sature (ça arrive !) je peux changer de sujet, me ressourcer sur un autre cas… et cela me donne même parfois des idées pour me débloquer ;-)

Je compte bien continuer à cultiver cette Culture du Et tant que je peux et qu’elle me convient… après on verra ce qu’en disent mes clients et si j’arrive à rester « une généraliste de la communication qui aime l’écrit ».