Il était une fois… le storytelling

Depuis notre plus jeune âge nous sommes habitués à écouter des histoires.

Récemment, j’ai assisté à un événement lors duquel 4 entreprises avaient l’opportunité de se présenter tout en répondant aux questions de deux interviewers. Intéressant pour connaître l’environnement économique local. Les personnalités des différents intervenants étaient plutôt sympathiques et leur exposé assez bien maitrisé.

L’un d’entre eux a pourtant davantage capté mon attention que les autres. D’une part parce que j’ai pu noter des petites incohérences (des chiffres qui gonflent au fil de l’exposé… c’est assez souvent le cas et lorsque l’on est attentif, c’est toujours amusant !), mais surtout parce que le personnage a su raconter une histoire. Du coup, finalement peu importe le maniement approximatif des chiffres, l’attention de l’auditoire est captée (ou tout au moins réveillée !).

Depuis toujours on communique en se racontant. On a beau donner un joli nom à tout ça – strorytelling – cela reste une forme de communication quasi-traditionnelle !

En public, l’éloquence est voisine de la séduction. Face à un auditoire, les mots, seuls, ne suffisent pas à convaincre. L’aisance de l’orateur, son empathie, son adéquation avec les attentes de son public… sont autant de facteurs de succès d’une prise de parole.

Alors même si je suis partisane de toujours privilégier le fond sur la forme, je dois bien reconnaître que cette dernière revêt une importance toute particulière en communication orale.

Mais ne nous y trompons pas : on peut être séduit quel que soit le contenu… c’est une toute autre histoire lorsqu’il s’agit d’être convaincu !